Berlin Berlin (critique)


Berlin Berlin

De : Patrick HAUDECOEUR et Gérald SIBLEYRAS

Mise en scène : José PAUL assisté de Guillaume RUBEAUD

Décor : Edouard LAUG

Costumes : Juliette CHANAUD

Lumière : Laurent BEAL

Musique : Michel WINOGRADOFF

Vidéo : Sébastien MIZERMONT

Avec :

Au Théâtre Fontaine

jusqu’au 31 décembre 2022

Après une introduction en vidéo bien conçue, la pièce prend forme avec un rapide entrain à l’amusement dont Patrick HAUDECOEUR a le secret. Sur un thème qui ne prêterai, d’ordinaire, pas à sourire, on est vite pris dans une succession de situations loufoques.

Vrombissement et inertie s’opposent joyeusement dans la narration. C’est le cas, aussi, pour le couple de fuyards : l’une trépignante et enhardie, l’autre, poltron, mou du genou mais dévoué. On se délecte des rictus de ce dernier. Ce fameux couple donne la réplique à un agent de la Stasi patibulaire à en être délicieusement ridicule. Enfin, d’autres personnages agissant en trublions viennent perturber ce trio déjà bien incongru. Les comédiens font preuve chacun d’un travers différent qui donnera toujours à rire.

Dans son écriture et sa mise en scène, un parallèle avec les films de Louis DE FUNES est évident. A plusieurs reprises, le public part en éclats de rire face à des acteurs impertubables dans leurs désopilantes maladresses. C’est intelligent, maîtrisé et bien rythmé. On ressort de la salle enthousiaste.

Berlin Berlin est un tourbillon d’humour !

 

L’histoire

Berlin Est. Emma et Ludwig veulent s’enfuir et passer à l’Ouest. Emma se fait engager comme aide-soignante chez Werner Hofmann pour s’occuper de sa vieille mère sénile. Elle n’est pas là par hasard, cet appartement possède un passage secret qui mène de l’autre côté du Mur. La situation est déjà suffisamment compliquée mais si en plus Werner est un agent de la Stasi, qu’il tombe fou amoureux d’Emma, et que l’appartement est un nid d’espions, ça tourne au burlesque. Berlin Berlin, la comédie qui fait tomber les murs.

 

 

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BILLETTERIE

 

Aurélien.

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