Synopsis: Conjuring 2 : Le cas Enfield
Interdit aux moins de 12 ans
Lorraine et Ed Warren se rendent dans le nord de Londres pour venir en aide à une mère qui élève seule ses quatre enfants dans une maison hantée par des esprits maléfiques. Il s’agira d’une de leurs enquêtes paranormales les plus terrifiantes…
James Wan est devenu un habitué des films d’épouvante à gros budget. Après Saw et Insidious, il nous envoie la preuve qu’il peut réaliser une suite pour une franchise de plus.
A croire que se faire peur en allant dans les salles obscures est devenu une mode. Car oui, si vous avez eu peur devant le premier opus, vous serez effrayés et crispés devant ce nouveau dossier Warren.
Lorraine Warren, interprétée de nouveau par Vega Farmiga, demande à son mari, Ed Warren (Patrick Wilson) de ralentir la fréquence de leurs interventions sur des dossiers de possessions. La cause est une très mauvaise vision lors d’une séance à Amityville (oui, la maison du diable même !!). Un cas va néanmoins rapidement les intriguer, et leur retour aux affaires sera plus rapide que prévu. En effet, dans une petite banlieue londonienne typique du milieu des années 70, la famille Hogdson composée d’une mère divorcée et de ses quatre enfants, va subir le harcèlement de l’esprit d’un vieillard par le biais du corps de la petite Janet. Entre scepticisme des uns et peur des autres, les Warren vont faire face à un cas pas si simple à appréhender pour eux…
Soyons clairs, j’ai eu peur au cinéma deux fois dans ma vie. La première fois devant Conjuring : Les dossiers Warren, et la deuxième fois… devant Conjuring 2. Les codes du film d’épouvante sont bien là. Stresse, crispation, adrénaline et Jumpscares rythmeront les 130 minutes du film. Le rythme est assez soutenu, les scènes « tranquilles » sont courtes ce qui ne nous permet pas de nous détendre totalement. De ce fait, on reste sur nos gardes pendant tout le film et même quelques scènes qui ont l’air inoffensives nous surprennent. Chose appréciable dans ce long métrage, contrairement à beaucoup de films du même genre, le nombre de Jumpscare est bien dosée. Il y en a, mais on ne passe pas notre temps à décoller du siège (même plutôt à se coller au fond ne sachant pas quelle nouvelle astuce James Wan va trouver pour nous faire trembler).
Coté son, le réalisateur s’est de nouveau entouré de Joseph Bishara pour l’ambiance musicale qui nous tient en haleine pendant tout le film et qui nous inquiète lorsqu’elle s’arrête. Le problème est que dans une salle obscure, le niveau sonore augmente énormément pendant les scènes effrayantes, ce qui rend l’expérience beaucoup moins agréable pour le spectateur pas forcément habitué à ce genre de film. A la photographie, Michael Burgess fait une infidélité à Robert Zemeckis pour rejoindre l’équipe de l’australo-malaysien. Le nominé aux oscars de la photographie de 1995 rend une belle copie, avec une ambiance 70’s respectée. A aucun moment pendant le film nous nous posons la question de savoir qui est à l’écran.
Le film est propre, effrayant et divertissant. Le volume sonore élevé dans la salle peut déranger, mais les fans de frissons et de sensations fortes seront ravis d’aller voir les Warren essayer de compléter la collection de leur « Occult Museum ».
Comments
J’ai eu l’occasion de voir ce film et je dois dire que je suis du même avis que vous. Le film est plutôt bien réalisé et nous restons dans un stress et une angoisse quasi permanente.