• Date de sortie: 31 décembre 2014
• Durée:  1 heure 40 minutes
• Réalisé par: Lone Scherfing
• Avec: Sam Claflin, Max Irons, Douglas Booth, Jessica Brown Findlay, Holliday Grainger, Freddie Fox, Ben Schnetzer
• Genre: Drame, Thriller

SYNOPSIS – The Riot Club

Le Riot Club est réservé à l’élite de la nation. Ce cercle très secret d’Oxford fait de la débauche et de l’excès son modèle depuis trois siècles. Miles (Max Irons) et Alistair (Sam Claflin), deux étudiants en première année, ne reculeront devant rien pour avoir l’honneur d’en faire partie…

The Riot Club est, pour moi, LE film à voir de cette fin d’année. Même si il s’agit ici d’une fiction, il faut bien réaliser que cette histoire est basée sur des faits réels. Il existe bien des Club par castes en Angleterre, que les plus hauts dirigeants de ce pays ont fait partis de tels Clubs. Et ne nous leurrons pas, il en va de même partout.

Pour son casting, Lone a souhaité des acteurs et actrices en « vogue » pour représenter cette jeunesse anglaise, mais surtout des hommes et des femmes tous plus talentueux les uns que les autres. Evidemment il est surprenant de voir Sam Claflin dans un rôle aussi détestable, et il y excelle d’ailleurs, de même pour Max Irons, mais les personnes qui sortent leur épingle du jeu ce sont bel et bien les femmes, pourtant représentées en minorité dans ce film. Elles ont toutes des rôles de femmes fortes et déterminées malgré ce club d’hommes qui se pensent tout permis et en droit de faire ce qu’ils veulent pour la simple raison qu’ils sont fortunés. Une petite mention spéciale pour Natalie Dormer, qui, si elle a un tout petit rôle de quelques minutes, est impressionnante par la prestance qu’elle donne à son personnage.

The Riot Club est aussi dérangeant qu’il est excellent. Certaines scènes sont parfois très dures à regarder, de par la violence et l’immoralité en revanche les plans d’Oxford, notamment la scène sur le toit, sont superbes, Lone a fait un travail d’orfèvre, il n’y a pas le moindre détail qui soit laissé de côté. Pour tourner elle a choisi des lieux et places qui fassent très Oxford, même s’il y a évidemment des scènes qui ont bien été tournées dans la ville.

La musique est également très présente dans le film, et remplace souvent des dialogues qui auraient rendu certaines scènes sans doute plus longues et lourdes que nécessaire. C’est un équilibre subtil qu’elle maîtrise à merveille puisqu’on ne se retrouve pas avec des moments où l’on puisse s’ennuyer.

Ce film est sans doute mon coup de cœur de la fin d’année, et je le conseille à tout public averti car certaines scènes sont peut-être un peu trop violentes et immorales pour un public trop jeune. C’est un film qui vous fera réfléchir sur l’avenir, et vos actions, un bon moyen pour prendre les bonnes résolutions pour l’année à venir 😉