Critique – Souvenirs de Marnie

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  • Date de sortie: 14 janvier 2015
  • Durée: 1 heure 43 minutes
  • Réalisé par: Hiromasa Yonebayashi
  • Avec: Sara Taketsuki; Nanako Matsushima; Susumu Terajima …
  • Genre: Animation, Drame.

SYNOPSIS – SOUVENIRS DE MARNIE

Anna, jeune fille solitaire, vit en ville avec ses parents adoptifs. Un été, elle est envoyée dans un petit village au nord d’Hokkaïdo. Dans une vieille demeure inhabitée, au coeur des marais, elle va se lier d’amitié avec l’étrange Marnie…

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Souvenirs de Marnie marque un grand pas dans l’univers des Studios Ghibli. Non seulement ce film marque une étape dans la continuité du studio car il prends forme après le départ du grand Hayao Miyazaki, mais il est également le 20ème film de ce grand studio d’animation. Au delà de cela, il marquera peut-être également la fin de ce fameux studio d’animation si le résultat en salle n’est pas assez important pour permettre à ce studio de survire, et de vous à moi, ça serait vraiment très dommage..

J’étais assez curieuse de découvrir ce film étant donné qu’il est basé sur un des grands classiques de la littérature anglophone: When Marnie was here, et que c’est une grande première pour les Studios Ghibli de s’inspirer de la culture occidentale aussi foncièrement. De plus, Souvenirs de Marnie était décrit comme un retour aux films pour enfants, contrairement aux derniers films Ghibli qu’on a pu voir en salle ces dernières années, qui eux étaient davantage destinés à un public adulte.

Figurez vous qu’au visionnage de ce film, j’ai été très grandement impressionnée par cette histoire. Je ne connaissais pas l’œuvre littéraire dont il est inspiré, mais j’y ai trouvé une grande beauté et poésie qui sont propre aux cinéma d’animation de Ghibli tel qu’on le connait! J’ai été impressionnée comme très souvent par ces films, et comme toujours je m’émerveille de voir que ce studio réussit à chaque fois à me surprendre encore. C’est une histoire vraiment très touchante, triste, mélancolique et à la fois très fraiche et pleine de moments dans lesquels on se retrouve. Nos amis d’enfance, nos premiers vrais amis, ceux avec qui on partageait son jardin secret, une forme de nostalgie se fait ressentir et c’est finalement très agréable. Si finalement ce film se vend comme un film pour jeune public, pour que tout les enfants puissent se retrouver dans les deux jeunes filles, personnages de cette histoire, je suis convaincue qu’il possède une force très importante et qui touchera alors un large public d’adulte.

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Une fois de plus, la beauté visuelle est au rendez-vous pour le plus grand plaisir de nos yeux. D’ailleurs, j’en profite pour vous dire que si vous voulez percez les mystères du cinéma d’animation des Studio Ghibli, il y a actuellement au musée de l’Art Ludique de Paris une exposition sur les Studio Ghibli qui est tout simplement fabuleuse et qui durera encore jusqu’au 1er mars 2015. Vous en apprendrez beaucoup et comprendrez surement mieux la force et le travail que représente ces films. Souvenirs de Marnie est donc un bel atout dans l’univers visuel du cinéma d’animation, qui est d’ailleurs marqué par la supervision de Masashi Ando (connu pour avoir été le superviseur des effets visuels sur Le voyage de Chihiro).

Si le film est tout bonnement génial, il y a tout de même quelques bémols qui se glissent dans le films d’après moi, notamment la notion d’espace/temps très difficile à délimiter. En effet, à plusieurs reprises, j’ai du user de toute ma concentration pour bien comprendre les changements de lieux soudains, les passages d’une journée à une autre.. Si cela est voulu, il n’empêche que c’est très difficile de tout comprendre dans le bon sens et je dirais que ça en devient finalement plus désavantageux qu’autre chose, mais c’est d’après moi, le seul vrai point qui m’a laissé sceptique et qui mérite à l’avenir d’être retravaillé pour de prochains films.

J’ai donc été une fois de plus très heureuse de visionner ce film Ghibli, qui fut proche de mes attentes et visuellement parfait. D’autant plus qu’Hiromasa Yonebayashi ne m’avait pas convaincue avec son premier film: Arriety, le petit monde des chapardeurs sorti en 2010, je ne peux donc que vous conseiller d’aller voir cette merveilles, surtout si comme moi, vous aviez été quelque peu déçu par le premier film de ce réalisateur.

note-8

– Critique par Perrine

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