Voilà ici une histoire qui a été reprise maintes et maintes fois depuis l’antiquité et sous diverses formes. Sa version la plus connue du grand public reste le musical « My Fair Lady ». Mais là, c’est au théâtre qu’Eliza Doolittle (sous les traits de Lorie Pester) nous amène.
Au théâtre 14, jusqu’au 27 février 2016, Monsieur Higgins (Benjamin Egner) tentera donc de faire d’une fille de la rue , « une honnête femme » qui mendie contre bonbons et cigarettes, et sans les principes d’éducation qui lui sont propres, une femme de haute société. Alors, on rit, on s’adonne à la réflexion sur des retournements de situations, des incompréhensions entre deux mondes : celui de ceux qui vivotent en se contentant de plaisirs simples et celui de ceux qui se prélassent dans le faste des années 50. Un univers des années 50 rendu réel grâce aux costumes mais pas seulement. Le prologue nous plonge dans le décor d’un cinéma de ces âges avant d’enchainer sur le générique de la pièce sur grand écran où résonnent le son de la bobine qui se déroule. Au cinéma et au théâtre s’ajoute aussi la comédie musicale avec quelques pas de danse et quelques textes chantés. Un spectacle complet où Lorie Pester montre avec brio qu’elle veut effacer son image de chanteuse pour adolescent(e)s en nous proposant un rôle de composition. C’est en comédienne qu’elle se présente donc dans cette pièce où elle montre qu’elle est capable de jouer sur les accents, sur le vocabulaire, et sur la posture avec une aisance certaine.
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Pygmalion au Théâtre 14
Aurélien