James Cameron, l’un des réalisateurs les plus connus et l’auteur des deux plus gros succès de toute l’histoire du cinéma, est aussi un explorateur océanographique passionné, poussé par le rêve de toute une vie : être le premier homme à plonger en solitaire au fond de la mystérieuse et dangereuse fosse des Mariannes.
Le film documentaire DEEPSEA CHALLENGE 3D – L’AVENTURE D’UNE VIE suit cette palpitante odyssée et sortira en France au cinéma le 17 septembre en 3D dans les salles équipées.
JAMES CAMERON À DEAUVILLE
À l’occasion de la projection en avant-première de DEEPSEA CHALLENGE 3D – L’AVENTURE D’UNE VIE (au cinéma le 17 septembre), le Festival du Cinéma Américain de Deauville accueillera M. James Cameron.
Bruno Barde, Directeur du Festival, déclare:
« DEEPSEA CHALLENGE 3D ressemble à James Cameron par son audace, sa générosité et par son engagement à faire évoluer le regard du spectateur sur le monde. À travers son oeuvre, il a, par l’émotion qu’elle suscite, éveillé les consciences tout en bouleversant et transformant le cinéma en une dimension de plaisir jusque-là inconnue.
Il est juste que, pour ses 40 ans d’existence, le Festival du Cinéma Américain de Deauville honore ce cinéaste d’exception, en créant pour lui le Prix du Quarantième anniversaire. Ce Prix lui sera remis lors de la soirée du palmarès le samedi 13 septembre ».
La naissance d’une idée
En 2002, James Cameron et son équipe revenaient d’une expédition scientifique d’exploration sur le site de l’épave du navire de guerre allemand Bismarck, au large des côtes françaises, lorsqu’ils se sont retrouvés en possession d’une denrée rare : du temps devant eux.
Le bateau russe à bord duquel ils se trouvaient n’était en effet autorisé à regagner le port que dix jours plus tard. James Cameron se souvient :
Je n’avais rien à faire d’autre que de regarder les images que nous avions filmées sur le Bismarck et discuter avec les ingénieurs présents. L’un des sujets qui est venu sur le tapis – je ne me souviens pas qui en a parlé le premier – a été l’idée d’un véhicule sous-marin capable de descendre à des profondeurs extrêmes.
Pour explorer l’épave du Bismarck, Cameron et son équipe avaient plongé à une profondeur de 4877 mètres dans des submersibles Mir, de petits sous-marins de conception russe destinés à la recherche scientifique. La fosse océanique la plus profonde actuellement connue, l’endroit le plus profond de la croûte terrestre, est la fosse des Mariannes, dans la partie nord-ouest de l’océan Pacifique et sa profondeur est de plus du double : environ 11 kilomètres.
James Cameron raconte :
Je me suis dit que 4877 mètres, ce n’était même pas la moitié de la plus grande profondeur sur Terre. Comment pourrait-on arriver à descendre tout au fond ? Et je crois que cette fois, c’est moi qui en ai parlé le premier.
Cameron n’en était pas encore conscient mais cette idée allait faire son chemin et engendrer le projet DEEPSEA CHALLENGE. En travaillant sur ABYSS, il avait obtenu son admission dans un club très fermé, celui de la communauté hautement spécialisée des explorateurs des grands fonds.
Il rejoignait ainsi Robert Ballard, qui découvrit les épaves du Titanic et du Bismarck ; Sam Raymond, qui mit au point un système de plongée et fonda une société d’équipements baptisée Benthos ; Phil Nuytten, pionnier de l’industrie de la plongée sous-marine et explorateur en eaux profondes qui a fourni les sous-marins pour ABYSS, et Don Walsh, consultant sur le film, qui avait fait la première descente dans la fosse des Mariannes en 1960 dans le bathyscaphe de l’U.S. Navy Trieste, avec Jacques Piccard.
James Cameron se souvient :
Après ABYSS, je connaissais à peu près tout le monde dans le milieu parce que la communauté de l’exploration des grands fonds océaniques est très réduite.
Ainsi, lorsque Cameron a lancé l’idée de construire un submersible capable de plonger dans les endroits les plus profonds de la planète, il était loin d’être novice en la matière. La technologie avait beaucoup progressé depuis la descente pionnière du Trieste, qu’il décrit comme « essentiellement, un gros ballon à essence ». Au cours de cette plongée, Don Walsh et Jacques Piccard avaient survécu malgré un hublot qui s’était fendillé et la Navy n’avait jamais renvoyé un humain dans l’endroit le plus profond de la planète. Malgré toutes les avancées technologiques dans le domaine de la plongée, James Cameron savait que la plupart seraient insuffisantes pour ce qu’il voulait faire. Concevoir un submersible capable de résister à la terrible pression exercée à près de 11000 mètres de profondeur signifiait qu’il fallait encore repousser les limites de la science actuelle.
James Cameron déclare :
De nos jours, nous disposons de nouveaux matériaux. Le titane, le verre, la céramique, la mousse syntactique. Qu’étions-nous capables de faire à présent, comment y parvenir et à quoi cela allait-il ressembler ? Voilà le problème qui m’intéressait. J’ai commencé alors à remplir mes carnets d’idées.
L’histoire – DeepSea Challenge
Pourquoi James Cameron, l’un des cinéastes les plus célèbres et les plus primés au monde, a-t-il mis sa vie en danger pour plonger seul à l’endroit le plus profond de la planète ? Quelle sorte de passion, quelle volonté faut-il pour tout risquer et descendre dans les profondeurs obscures et inconnues de l’océan ?
James Cameron, l’auteur des deux plus gros succès de toute l’histoire du cinéma, est aussi un explorateur océanographique passionné, poussé par le rêve de toute une vie : être le premier homme à plonger en solitaire au fond de la mystérieuse et dangereuse fosse des Mariannes. Aussi profonde que l’Everest sur lequel on aurait empilé le Mont Blanc, la fosse est l’ultime frontière sur Terre. James Cameron était bien déterminé à s’y rendre – et à en revenir vivant.
Le film documentaire DEEPSEA CHALLENGE 3D suit cette palpitante odyssée, une expédition d’une ampleur historique, comparable au risque pris pour envoyer un homme sur la Lune.
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