Dirty dancing (critique)

Dirty Dancing

D’après le film d’ : Emile ARDOLINO

Musiques : John MORRIS

Livret : Eleanor BERGSTEIN

Mise en scène : Fédérico BELLONE assisté de Chiara VECCHI

Chorégraphie : Austin WILKS

Avec :

Sarah ASHEL, Alexandre BERNOT, Pierre-Antoine BRUNET, Louis CROS, Djoe DEL SINDACO, Harmony DIBONGUE LEVY, Alain DION, Julia DORVAL, Allen HOIST, Maikol IANUZZI, Aliocha ITOVICH, Océane LEGER, Fanny LEWANDOWSKI, Loïc MARCHI, Justine MAREC, Andie MASAZZA, Quentin MICHEL, Lorenzo MICHELIN, Greta MIRABELLI, Michael O’REILLY, Marylou RODRIGUEZ, Thierry SAUZE, Lisa TESTON, Thomas TORTOSA, Davina VILLENEUve et Marine VILLET

Au Dôme de Paris

Jusqu’au 26 janvier 2025

Adapté du film sorti en 1987 couronné par un Oscar pour la chanson emblématique I’ve had the time of my life, le spectacle Dirty Dancing – l’histoire originale revient sur scène sous l’œil aiguisé de Frederico BELLONE et du chorégraphe Austin WILKS.

L’ouverture du show met en avant les musiciens sur une chanson originale dans une ambiance tamisée. Puis c’est parti pour la suite du spectacle ! Puisqu’il se déroule sur la même trame que le film, on ne peut pas être déçu. Il ne manque rien. Les coiffures et les tenues se rapprochent pour notre plus grand bonheur de la mode des années 60. On plonge dans cet été 1963 avec Bébé, jouée par Justine MAREC, qui incarne parfaitement son rôle. Le livret reprend presque au mot près les dialogues et les chansons du film avec, en plus, une résonnance actuelle bien agréable. Du reste,
le script reste dans son jus avec des répliques un peu plus graveleuses.

Dans cette mise en scène, les personnages vivent sur scène comme des notes sur du papier à musique où tout est au bon endroit au bon moment. Même la musique se shunte pour laisser place au livret.

On aura le plaisir d’entendre les comédiens chanter en français sur deux morceaux. Pour le reste, pas d’inquiétude, les chansons restent en anglais
par Elizabeth aka Harmony DIBONGUE LEVY, principalement, mais d’autres ont leur moment comme Billy – Thomas TORTOSA qui tient des notes mêlant clarté, justesse, beauté et surprise.
Redécouvrir et entendre les tubes de ce bijou cinématographique est délectable.

Quelques anachronismes pourront, au choix, surprendre, faire rire ou agacer le public, si elles sont entendues car elles ont tendance à être couvertes par l’enthousiasme débordant d’un certain public à la vue de Michael O’REILLY. Ce dernier est, au demeurant, très bon danseur et on salue clairement sa prestation, mais on reste déçu par ce choix. En effet, les trois quarts des répliques passent à la trappe tant son accent est prononcé.

Bien que les codes de la comédie musicale ne soient pas repris, on joue ici sur le tableau de la nostalgie. De fait, Dirty Dancing nous transporte et nous donne une folle envie de se déhancher, de changer le monde, d’aimer et reprendre unbillet pour un second tour.

L’histoire

L’histoire commence à Sydney, en Australie, en 2004. “C’est là que j’ai croisé un promoteur de rock’n’roll très ivre,  désireux de mettre en scène une version théâtrale de Dirty Dancing ”, se souvient Karl Sydow, le producteur du spectacle. “Il avait fait faillite mais avait étonnamment conservé les droits du spectacle. Alors, j’ai appelé ma fille de 18 ans à l’époque, Katarina, qui avait regardé le film encore et encore avec ses amis. Je lui ai demandé si elle pensait que c’était une bonne idée de monter le spectacle. Et elle a dit oui.”

Dirty Dancing est le premier film à s’être écoulé à plus d’un million d’exemplaires dans le monde et sa bande originale est devenue l’un des disques les plus vendus de tous les temps. Karl était confiant. L’adaptation en spectacle serait un succès. Il avait raison : Dirty Dancing – The Classic Story on Stage a été présenté pour la première fois sur scène au Aldwych Theatre de Londres en 2006 et est devenu le spectacle le plus vendu de l’histoire du West End. La première série a duré cinq ans, rassemblant plus de 2 millions de spectateurs.

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Rémi.

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