La Fete du Slip
ou le Pipo de la Puissance

De : Mickaël DELIS

Mise en scène : Mickaël DELIS et Papy

Collaboration artistique :  Romain COMPINGT, David DELIS, Clément LE DISQUAY, Vladimir PERRIN et Elise ROTH

Avec :

A La Reine Blanche

Jusqu’au 14 juin 2024

Après avoir déconstruit le genre masculin pour trouver sa place, dans Le premier sexe, ou la grosse arnaque de la virilité, Mickaël DELIS revient avec La fête du slip ou le Pipo de la puissance qui s’inscrit comme le deuxième volet de La Trilogie du Troisième Type, dans sa démarche de recherche de paix, de bonheur avec lui-même et avec la société qui l’entoure.

Après avoir pointé un mal-être et l’avalanche de conséquences du rejet qu’il vécut, il nous emmène, enfin apaisé, au cœur de son intimité. Il nous livre sa réflexion sur le sexe biologique masculin dans un ping-pong de personnages rythmant son quotidien, qu’il interprète avec talent, servis par une mise en scène simple mais non moins efficace. Mickaël tente avec humour et auto-dérision de retracer l’influence du sexe et de la verge dans son éducation et plus largement dans la société, interrogeant son impact multiple et tout ce que chacune et chacun en subit. Si son univers ne parle pas à tout le monde, a priori, il aura soin de vous attraper par d’autres biais, car conscient ou non des angoisses dénoncées, tout le monde est concerné par ces problématiques de taille, de performance, de masculinité. Et si on ne parle pas de vous précisément, on parlera immanquablement des autres qui vous entourent, de près ou de loin, dans un monde où le jugement, la comparaison et la hiérarchie font rage. A ce titre le spectacle a mérite de nous plonger tous dans la réflexion, et d’offrir un recul bienvenu sur des préjugés farouchement ancrés.

Gros dur et bande-mou, La Fête du Slip n’attend que vous.

Crédit Photo : Marie CHARBONNIER

L’histoire

Après avoir questionné le genre dans Le Premier Sexe ou la grosse arnaque de la virilité, Mickaël Délis resserre la focale dans le deuxième volet de sa trilogie sur la masculinité, et s’attaque au contenu de son slip. Addiction au sexe, dysmorphophobie, priapisme, vertige de l’andropause ou de l’impuissance… et si la pierre angulaire du mâle était cette pauvre verge soumise à l’impossible étalon de son érection ? En convoquant notamment son psy, ses ex, sa mère, son père et son frère, Mickaël s’évertuera, non sans humour, à prendre la réelle mesure du pipo pour déjouer l’obsession de la performance et tenter d’aborder les vertus de la vulnérabilité.

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