- Date de sortie au cinéma : 30 mars 2016
- Réalisé par : Igor Gotesman
- Durée du film : I Heure et 42 Minutes
- Avec : Pierre NINEY (Samuel), François CIVIL (Thimothée), Igor GOTESMAN (Vadim), Margot BANCILHON (Julia), Idrissa HANROT (Nestor)
Synopsis – Five
Cinq amis d’enfance rêvent depuis toujours d’habiter en colocation. Lorsque l’occasion d’emménager ensemble se présente, Julia, Vadim, Nestor et Timothée n’hésitent pas une seule seconde, surtout quand Samuel se propose de payer la moitié du loyer ! A peine installés, Samuel se retrouve sur la paille mais décide de ne rien dire aux autres et d’assumer sa part en se mettant à vendre de l’herbe. Mais n’est pas dealer qui veut et quand tout dégénère, Samuel n’a d’autres choix que de se tourner vers la seule famille qu’il lui reste : ses amis !
C’est en regardant un film Pixar Les Indestructibles qu’Igor Gotesman, jusqu’alors étudiant en droit, a un déclic : avoir une vie « normale » ou vivre ses rêves de cinéma. Et ça lui réussi avec Five, son premier long métrage en tant que réalisateur mais pas que. Il y joue aussi Vadim, un des cinq potes héros du film. Un film de potes qui semble être tourné entre potes même si certains sont passés par la case casting. Ce ne fut pas le cas de Pierre Niney, star montante du cinéma français pour qui on est plus habitué à des rôles dramatiques. Ici, c’est dans l’humour que tout se joue. En effet, c’est toute la matière du film car pour ce qui est du scénario : rien de bien nouveau. Chaque rebondissement n’en est pas vraiment un et c’est dommage. On note tout de même des prises de vues très étudiées et des plans de voiture en mouvement sacrément chiadés. Enfin, il faut mettre un sacré coup de projecteur sur Idrissa Hanrot qui, s’il ne dit pas grand chose dans le film, dégage une aura extraordinaire au milieu d’une brochette de comédiens tous de haut niveau. Il y a fort à parier qu’il deviendra, après le 30 mars – date de sortie de Five, une des nouvelles coqueluches du cinéma.
Finalement, Five reste quand même un film agréable à regarder et dans lequel l’humour parfois ras-des-pâquerettes reste si bien amené qu’il se mange sans faim.
Aurélien