Good Night
de Romain POLI
Mise en scène par William WILLEBROD WEGIMONTEGIS
Avec Nouritza EMMANUELIAN et Romain POLI
Création Lumière : Vera MARTINS
Scénographie et Costumes : Antonin BOYOT GELLIBERT
Jusqu’au 1er mai 2018
Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est la façon dont les rôles s’inversent, dont le prédateur devient la proie. Où les genres s’opposent et s’inversent : on a ainsi une femme prend le pouvoir, qui a en elle une violence quasi incontrôlable face un homme souvent en repli sur lui-même, comme en position fœtale, effrayé, impuissant mais bavard et donc maladroit. Chacun a sa façon de gérer son émotivité. Chacun est à fleur de peau de façon différente. Chaque personnage est beau dans ses travers. Chaque détail est mis en lumière avant même que la pièce commence. Les deux protagonistes ont un lien bien plus fort, bien plus inextricable qu’une paire de menottes.
Face à cet échange, le quatrième mûr est silencieux, hypnotisé par tant de force, de pression, d’absence de pudeur de ce huis clos. Il a des « Je t’aime » qui ne s’adressent ni à l’un, ni à l’autre et qui pourtant font vibrer la salle d’un bruyant silence. On pleure à plusieurs reprises, on sursaute.
On a ici un Funambule au Funambule Théâtre (comprendra qui veut…)
Et s’il n’y a pas de vraie surprise sur l’issue de cette histoire, c’est dans le texte que tout le sel réside. Quoiqu’il arrive, on ne sort pas indifférent de cet appartement parisien.
L’histoire
Un thriller psychologique et politique, une double histoire d’amour, la rencontre de deux êtres que tout oppose : après cette nuit-là, plus rien ne sera comme avant !
Il est une heure du matin. Un homme s’introduit dans la chambre d’un appartement parisien où une jeune femme dort paisiblement. Terrifiée, Léa saisit une arme et attache l’intrus. Commence alors une confrontation âpre et violente entre ces deux êtres que tout oppose. Ils ont pourtant une chose en commun. En effet, Anthony a un secret qui va bouleverser la vie de Léa à tout jamais. Mais cette nuit, à Paris, il se passe quelque chose de bien plus grave…
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BILLETTERIE
Aurélien.
