Jacques et son maître (Critique)

Jacques et son maître

de Milan KUNDERA

Mise en scène : Nicolas BRIANCON assisté de Dorothée DEBLATON

Décors : Pierre-Yves LEPRINCE assisté de Bastien FORESTIER

Lumières : Jean-Pascal PRACHT

Maquillage et perruques : Michèle BERNET

Costumes : Michel DUSSARAT assisté de Aimée BLANC

Avec : Philippe BEAUTIER, Jana BITTNEROVA, Nicolas BRIANCON, Camille FAVRE-BULLE, Stéphane HILLEL, Pierre-Alain LELEU, Maxime LOMBARD, Lisa MARTINO et Elena TERENTEVA

Musiciens: Marek CZERNIAWSKI au violon et Boban MILOJEVIC à l’accordéon.

 

Jusqu’au 5 décembre 2021

Au Théâtre Montparnasse

Amusez-vous de l’adaptation de Jacques le fataliste de DIDEROT par Milan KUNDERA. Oeuvre elle-même adaptée par George WERLER puis, maintenant, dans une mise en scène de Nicolas BRIANCON autour d’un récit où les personnages adaptent eux-même la comédie. Farfelu ? Oui, complètement ! C’est justement ce qui en fait tout le charme et toute l’originalité. Un bonheur de divagations sous forme de feuilleton avec un quatrième mur qui tombe dès la première seconde et qui promet un délicieux moment.

Réalité du moment s’entrecroise avec moments de coulisse qui n’en est pas réellement une. L’histoire, comprenez ici au sens chronologique et narratif du terme, est dans l’histoire et chacun y trouve sa place. Les comédiens deviennent tour à tour acteurs et « spect-acteurs » dans une sorte de pièce de boulevard d’un genre particulier qui emprunte le style de Molière ou de Diderot mais aussi d’un théâtre plus comtemporain et novateur.
Soyez curieux de ce spectacle qui renvoie à des poupées russes : du théâtre gigogne.

Jacques et son maître tient du gros délire orgastique à l’écriture appliquée et subtile : Une approche peu commune qui prend un intérêt certain auprès des amateurs de styles littéraires et artistiques atypiques. !

L’histoire

Variation du chef-d’œuvre de DIDEROT, écrite par Milan KUNDERA.


Un maître exige de son valet qu’il lui conte son dépucelage dans les moindres détails, mais il ne peut s’empêcher d’y ajouter ses propres fantasmes. Histoires et anecdotes s’entremêlent laissant les personnages-narrateurs digresser à l’infini.

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BILLETTERIE

Aurélien.

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