Jo Brami dans La Vie à L’envers (Critique)

La Vie à l’Envers

de Jo BRAMI, Patrick CHANFRAY, Arnaud BARBE

Mise en scène par  Matthieu PENCHINAT

Avec Jo BRAMI

Jusqu’au 30 mai 2018

Au Théâtre de Dix Heures

 

Oubliez tout ce que savez : « Toute bonne chose a une fin », « C’est le début de la fin », « La fin justifie les moyens »… Ah, ça s’écrit pas comme ça, et alors, si ça sert l’article d’utiliser cette orthographe. Parce qu’en effet, la fin justifie les moyens puisque Jo Brami étudie la vie en se donnant le privilège de la vivre à l’envers, de la mort « au commencement » (C’est Dieu qui le dit.) Dans ce parcours non initiatique, Jo Brami est toujours à la limite de ce qui est politiquement correct. Il choisit -Oh non ! Encore un !- de faire participer le public. Et pour ceux qui détesteraient ce principe des shows qui jouent avec leur audience, ici, Jo Brami installe un tel climat de confiance que ça se passe sans encombre et que chacun se prend au jeu. C’est tout en nostalgie qu’on replonge dans notre passé. Quand le show touche à sa fin, ou à son début, on a oublié de penser à notre choix de mort.

Si vous voulez y aller, n’hésitez pas, avant qu’il ne soit trop tôt !!!

L’histoire

Depuis trop longtemps la vie se déroule toujours dans le même sens… Et finalement c’est quand on est mort qu’on est le plus armé pour affronter la vie.

Et si justement on commençait par la fin ?
La vie ne serait-elle pas de mieux en mieux ?
Imaginez repartir dans l’autre sens, à l’envers de la vieillesse jusqu’à l’enfance.

C’est l’expérience que Jo Brami vous propose, en mêlant sketches et personnages, en passant par le papi sans gêne jusqu’à l’enfant blasé qui a déjà tout vécu.

 

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Aurélien.

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