La nuit se leve
De : Mélissa ZEHNER
Mise en scène: Mélissa ZEHNER et Les Palpitantes assistées d’Eva KIRSCH
Dramaturgie, oeil extérieur: Clara BONNET
Soutien dramaturgique, mise en scène : Maud GRIPON, Sara CHARRIER
Soutien à la direction d’actrices et oeil complice saison 23-24 :
Christelle SIMONIN
Regard extérieur et direction d’actrices saison 24-25 : Marie MENECHI
Collaboration artistique : Laure BARIDA, Vinora EPP, Malou RIVOALLAN
Composition musicale : Malou RIVOALLAN
Scénographie : Loana MEUNIER assistée de Valentine AUBIN
Costumes : Malaury FLAMAND
Création lumière : Lou MOREL
Son, musiques additionnelles : Joan CAMBON
Avec :
Laure BARIDA, Sara CHARRIER, Vinora EPP, Maud GRIPON
et Mélissa ZEHNER
Jusqu’au 1er février 2025
On ne peut qu’être touché par La nuit se lève… à moins d’être du côté des agresseurs. Dans la lignée du seul en scène d’Andréa BESCOND : Les chatouilles, La nuit se lève aborde, à son tour, le sujet délicat de l’inceste au travers du regard et de la sensibilité des victimes. Cependant, si le sujet est le même, l’approche en est très différente et si des parallèles sont évidemment à noter, La nuit se lève s’enrichit de plusieurs personnages, toutes victimes. On assiste à différentes façons d’aborder « l’après ». A façons différentes, scènes différentes. La pièce a cette originalité de se center, à tour de rôle, sur un personnage de manière toujours différentes en gardant pour trame le théâtre-réalité donné par des discipines variées et complémentaires. A travers l’écriture, les faits et les chiffres édifiants sont données tantôt avec une dose d’humour, tantôt façon conférence sans le côté pompeux.
Grace à ce savant mélange de styles, La nuit se lève nous chamboule mais distille ça et là une dose d’humour qui nous permet de pas sombrer dans le repli ou la fuite. Les actrices sont éclatantes dans leur jeu. On se prend aisément d’affection pour elle. Oui d’affection et non de pitié, détail qui souligne encore l’intelligence de l’écriture. Contrairement aux enfants victimes, on ne se subit pas. Contrairement à l’adulte, on ne se révolte pas. On reste attentifs et empathiques. Aucune condescendance, aucun malaise ; juste de l’humanité.
Pour les personnes les plus sensibles ou pour qui la pièce fait surgir des souvenirs douloureux, la production à même pensé à installer, en dehors de la salle, un espace cocooning où une psychologue se tient à l’écoute.
Un spectacle coup de poing qui prend aux tripes avec l’espoir en filigrane.
L’histoire
Comme à leur habitude, elles se sont réunies. Comme à leur habitude, elles vont parler, chanter, célébrer une défunte qu’elles ont connue intimement… À travers leurs portraits et les alliances qu’elles semblent tisser, avec humour et délicatesse, cinq femmes s’immergent dans un passé trouble souvent évité : les abus sexuels vécus enfant au sein du foyer.
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SITE OFFICIEL
Aurélien.