les mysteres de paris (critique)


Les Mysteres de Paris

D’Après : Eugène SUE

Aaptation : Patrick ALLUIN, Didier BAILLY, Eric CHANTELAUZE

Livret : Eric CHANTELAUZE

Musique : Didier BAILLY

Orchestrations : Paul CEPEDE, Marie-Anne FAVREAU

Mise en scène : Patrick ALLUIN

Décor : Sandrine LAMBLIN

Costumes : Julia ALLEGRE

Lumières : Laurent BEAL

Combats : Philippe PENGUY

Régie : Yves THUILLIER

Avec :
Olivier BREITMAN ou Arnaud LÉONARD,
Simon HEULLE, Lara PEGLIASCO

Au Théâtre de la Huchette

Jusqu’au 24 mai 2025

On avait aimé cette équipe de créatifs dans plusieurs de leurs créations : La pouépe Sangalante,Comédiens !, Huckleberry Finn et La Ménagerie de Verre. Le trio propose une nouvelle création musicale autour de l’œuvre d’Eugène SUE. Le roman original a été allégé pour une lecture plus aisée. Ainsi, l’histoire se suit sans mal malgré les nombreux personnages. Le spectateur se réjouira, en plus, d’un humour fin d’une morale, en sous-titre, efficace !

Les mystères de Paris démarre fort avec d’entrée un titre musical dont on ne peut être qu’admiratif aussi bien sur les voix que sur le jeu. Rapidement, on est entraîné dans cette sorte d’enquête aux multiples personnages joués par trois comédiens/chanteurs qui mettent énormément de cœur à l’ouvrage. On y retrouve l’inénarrable Olivier BREITMAN (En alternance avec Arnaud LEONARD) qui confirme ses talents formidables. Simon HEULLE a fait des progrès phénoménaux sur le jeu comme sur le chant si bien qu’il n’a plus rien à envier aux plus anciens. Enfin, Lara PEGLIASCO nous séduit par sa voix angélique et ses manières d’ingénue.

On se retrouve dans un univers musical proche du baroque. Tout y est charmant. On ne peut pas s’empêcher de penser aux Misérables de Victor HUGO notamment avec Fleur de Marie qui nous rappelle fortement Cosette, la naïveté en moins.

Dommage que dans la mise en scène, certaines scènes soient jouées dos tourné, la diffusion du son perd de sa qualité quand elle va se nicher dans les tentures. Un détail au milieu d’une narration de qualité, de changements de personnages sans temps mort. Tout est fluide. Chaque personnage est d’ailleurs clairement identifiable sous les traits de son interprète. Un changement de ton, de volume, de posture et le tour est joué dans une mise en scène qui, comme c’est souvent le cas à La Huchette, utilise l’espace au-delà de la scène.

Une comédie musicale chaudement recommandée !

L’histoire

Paris, 1850. Dans les ruelles sinueuses de la capitale infestée par la pègre, Rodolphe, énigmatique aristocrate germanique, vient en aide aux opprimés, travesti en simple ouvrier. Tandis qu’il affronte escrocs et criminels, son passé trouble ressurgit. Au cœur de l’ile de la cité, intrigues et mystères se multiplient au fil des mélodies de cette nouvelle comédie musicale portée par trois interprètes donnant vie à 15 personnages.

Crédit photo : Fabienne RAPPENEAU

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Aurélien.

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