L’idiot (Critique)

L’Idiot

de DOSTOÏEVSKI

Mise en scène et adaptation théâtrale Thomas LE DOUAREC

Costumes José GOMEZ

Lumières Stéphane BALNY

Musique et bande son Mehdi BOURAYOU

Décor Matthieu BEUTTER

Perruques et Maquillages Stéphane TESTU

Avec, en alternance : Arnaud Denis, Thomas le Douarec, Caroline Devismes, Fabrice Scott, Marie Lenoir, Marie Oppert, Solenn Mariani, Daniel-Jean Colloredo, Bruno Paviot

Au Théâtre 14

Jusqu’au 30 juin 2018

 

Grâce à une scénographie assez simple, l’accent est mis sur le jeu et l’action. On retrouve ici avec plaisir une partie de l’équipe qui nous avait déjà charmé avec Le Portrait de Dorian Gray au Lucernaire. Arnaud DENIS campe ici le parfait idiot qu’il doit être tel que DOSTOÏEVSKI le voulait et Thomas LE DOUAREC termine de l’humanise encore davantage avec toute l’innocence et la naïveté nécessaire. Chacun des personnages que côtoie cet idiot attachant est son opposé grâce à une mise en scène étudiée Le prince effleure les sentiments de ses rencontres mais ne les touchent jamais complètement, et encore moins ne les frappe.
Il n’est pas évident pour l’ensemble du castingg de s’attaquer à un texte aussi complexe et pourtant, il s’y attèle avec courage et réussite. Il faut dire que le Théâtre 14 est passé maître dans l’art de dépoussiérer les classiques de la littérature et du théâtre pour en faire des pièces d’une grande qualité.

L’histoire

Après plusieurs années en Suisse pour soigner son épilepsie et une forme d’idiotie, le prince Mychkine, ruiné, doit retourner dans son pays pour y rencontrer la bonne société russe. Visionnaire, sincère et spontané, fondamentalement bon, le prince Mychkine sera accepté par cette société cupide et hypocrite comme un être à part. Offrant une nouvelle manière de voir le monde, celui que l’on nomme l’Idiot déclenchera chez tous ceux qu’il rencontrera de nouvelles interrogations, révélant les caractères passionnels d’une société décadente, en fin de vie.

 

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Aurélien.

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