L’Odyssée

l_odyssee_affiche_critique

 

 

  • Date de sortie au cinéma : 12 octobre 2016
  • Durée du film :  2 Heures et 02 Minutes
  • Réalisé par : Jérôme Salle
  • Avec : Lambert Wilson, Pierre Niney, Audrey Tautou
  • Genre : Biopic

 

Synopsis – L’Odyssée

1948. Jacques-Yves Cousteau, sa femme et ses deux fils, vivent au paradis, dans une jolie maison surplombant la mer Méditerranée. Mais Cousteau ne rêve que d’aventure. Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet de respirer sous l’eau, il a découvert un nouveau monde. Désormais, ce monde, il veut l’explorer. Et pour ça, il est prêt à tout sacrifier.

106020

Voilà ici un long-métrage qui aurait pu tenir haut la barre. Surtout que Jérôme Salle nous a habitué à du cinéma de qualité. Sauf que là, c’est du travail bâclé ! Alors oui, les maquillages et coiffures (qui marquent les différents âges des protagonistes) sont une réussite si bien qu’on en oublie Lambert Wilson et qu’on a presque le sentiment d’être face à JYC ! Oui certaines images, plans surtout sous-marins sont superbes mais bien trop courts.

Et puis, le film prend plus de temps, les 3/4 de le durée totale dirons-nous, à démystifier l’homme le présentant comme un mégalo, profiteur, infidèle, surtout pas pour la cause animale et j’en passe. Peut-être était-il comme ça, qui sait ? Qui a la prétention de dire qu’il le connaît bien ? Mais ce n’est pas ce qu’on a envie de voir, à mon avis.

Pourquoi le film commence par le fils Cousteau ? Comme si c’était lui le héros, le personnage principal. Il a eu, somme toute, une influence sur la vie de son père mais de là à commencer par lui alors qu’il n’est pas le fil conducteur…

Et pour les performances d’acteur, on a, la trop injustement adulé, Audrey Tautou dont le jeu est aussi vide qu’un coquillage rammassé sur la grève. Mais pour son cas, on a l’habitude, elle a une palette d’émotions proche de zéro depuis toujours mais que le public parce qu’elle est BCBG (comprenez Beau Cul Belle Gueule) et reste dans la vulgarité qui lui sied si bien. Pierre Niney, qui ne m’a jamais déçu quelque soit le rôle et a toujours su montrer un niveau d’acting surprenant… nous offre ici le service minimum. Reste Lambert Wilson qui relève le niveau de façon plus qu’honorable.

Si vous aimez le cinéma français et Pierre Niney, courez plutôt voir le petit bijou noir et blanc de François Ozon, Frantz, en course pour les prochains Oscars.

 

note-4

Aurélien

Reply

Leave a comment.