La Main de Leïla
d’Aïda ASGHARZADEH et Kamel ISKER
Mise en scène par Régis VALLEE
Avec Aïda ASGHARZADEH, Kamel ISKER et Azize KABOUCHE
Musique : Manuel PESKINE
Scénographie: Philippe JASKO
Lumières : Aleth DEPEYRE
Costumes : Marion REBMANN
Jusqu’au 18 janvier 2018 (Oui, il reste peu de temps… Ou se reporter sur la tournée avec des villes comme Los Angeles, Papeete ou Dubaï mais aussi Villeneuve Saint Georges)
Au Théâtre des Béliers Parisiens
La Main de Leïla est un petit bijou de théâtre. Il n’y a pas grand chose de plus à dire de cette histoire qui prend des allures de conte oriental sur fond d’histoire d’Algérie. C’est beau, touchant, prenant, grisant, émouvant. C’est parfaitement écrit et joué avec le cœur. Aïda ASGHARZADEH était une formidable découverte avec Les Vibrants et confirme son talent incomparable (avec maintenant l’envie de voir, toujours avec cette comédienne : Le cèdre du Liban.) Quant à Kamel ISKER, il envoûte son public dès son annonce dans le Haram Cinéma. Envoutant mais aussi possédant un côté sauvage et sanguin atténué par la touche de douceur que lui confère son rôle d’amoureux transit. On ressort de cette histoire à la scénographie ingénieuse et esthétique, emprunt d’une certaine magie complètement rêveur et ému. Quel bon et grand moment de théâtre au cours duquel on est entraîné, happé par le récit ! Le film Casablanca ne pouvait recevoir meilleur hommage. Et jamais au théâtre, on aura vu plus beau baiser de cinéma.
On ne peut qu’espérer un retour à Paris après la tournée.
L’histoire
1987, Sidi Fares, un petit village proche d’Alger.
Dans un garage secrètement transformé en salle de spectacle, Samir rejoue les plus grands baisers du cinéma que l’Etat censure : «Un dinar la place et bienvenue au Haram Cinéma, le cinéma le plus illégal de toute l’Algérie !» Ici, il y a deux règles à respecter : l’identité de Samir doit rester secrète et les femmes sont interdites.
Sauf qu’un jour, Leïla, la fille du puissant colonel Bensaada, se glisse dans le public et découvre la mythique histoire de Casablanca.
Un an plus tard, Samir et Leïla s’aiment d’un amour inconditionnel mais interdit… Ils rêvent à un avenir commun tandis que derrière eux, se trame l’ombre d’octobre 88…
« Laissez-moi vous raconter l’histoire de Samir et Leïla. C’est l’histoire d’une rébellion, celle de l’Algérie, d’un grain de sable.
C’est l’histoire d’un amour plus grand que les plus grands contes, d’un désir plus vif que les plus vives révoltes, d’une jeunesse plus mûre que les plus mûrs pommiers. C’est l’histoire de Samir et Leïla. »Humphrey Bogart
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Aurélien.