Mam’zelle Nitouche
Livret : Henri MEILHAC et Albert MILLAUD
Musique : Hervé
Mise en Scène, Scénographie, Costume, Maquillage: Pierre-André WEITZ
Direction musicale : Christophe GRAPPERON
Avec : Damien BIGOURDAN, Clémentine BOURGOIN, Samy CAMPS, Eddie CHIGNARA, David GHILARDI, Miss KNIFE, Pierre LEBON, Ivanka MOIZAN, Lara NEUMANN, PIERO, Antoine PHILLIPOT, Olivier PY et Sandrine SUTTER
Orchestre : Les Frivolités Parisiennes
Jusqu’au 15 juin 2019
Non, les opéras bouffes ne sont pas morts ! Pour vous en convaincre, hâtez-vous d’aller au Théâtre Marigny voir ce que Mam’zelle Nitouche cache sous sa soutane…
A mi chemin entre Offenbach et Molière, on ne saurai décrire la multitude de situation, de scènes qui prêtent à rire. Tous les personnages ont leur dose de pudibonderie et de ridicule. Le terme ridicule n’est, ne vous y tromper pas, pas réducteur. En effet, le ridicule des personnages sert à servir le propos (Rappelez-vous le rapport à Molière). C’est de l’humour en toute absurde intelligence.
Mais c’est aussi et avant tout du spectacle musical donc on rit mais on se laisse aussi entraîner par les rythmes musicaux, pourtant d’une autre époque, et les voix de toute cette joyeuse troupe. Marigny parle de tubes. C’est vrai que les chansons sont entêtantes. On retrouve aussi avec plaisir la voix de Lara NEUMANN (Mademoiselle Ninouche) ainsi que sa malice et son grain de folie vus dans OpéraPorno.
Décors et costumes termineront de vous offrir une ambiance colorée et burlesque. Avec ce décor, c’est aussi la première fois que, depuis sa réouverture cette saison, la Théâtre Marigny utilise son plateau tournant pour une fluidité optimale de l’histoire mais aussi pour donner court à de folles envolées comiques.
Mam’zelle Nitouche est un spectacle irrévérencieux à souhait et en résidence seulement pour quelques représentations !
L’histoire
Succès de théâtre puis de télévision, Mam’zelle Nitouche est une expérience originale d’un compositeur qui – en inventant la « comédie-vaudeville » – associe l’intelligence malicieuse du théâtre de Feydeau et Labiche à la gouaille comique de la chanson de café-concert. Chaque numéro de chant est ainsi conçu pour devenir un tube, si bien que Le Soldat de plomb ou La Légende de la grosse caisse – pour n’en citer que deux – restent irrésistiblement dans la tête du public à l’issue du spectacle. Redécouvrir ce répertoire était un devoir pour le Palazzetto Bru Zane, qui ne pouvait imaginer salle plus idéale que le Théâtre Marigny pour présenter cette production à Paris.
Mam’zelle Nitouche brasse tous les ressorts du comique à partir d’un scénario totalement loufoque: l’oganiste Célestin, professeur de musique au couvent des Hirondelles troque chaque soir sa soutane contre un costume de scène et devient Floridor (le double d’Hervé ?) compositeur de musique légère et amant de Corinne. Il a notamment pour élève la jeune Denise de Flavigny, dont la vocation religieuse est défaillante. Elle se fait rebaptiser Mamzelle’Nitouche , devient chanteuse à succès et séduit (sous cette identité) son propre fiancé, le lieutenant des dragons Fernand de Champlâtreux.
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Aurélien.
