Mur Mure
De : Lilou FOGLI
Mise en scène : Jérémie LIPPMANN assisté de Sarah GELLE
Décor : Jacques GABEL
Costumes : Chouchane ABELLO TCHERPACHIAN
Lumières Jean-Pascal PRACHT
Musique et son : David PARIENTI
Avec :
Laurence ARNE, Clovis CORNILLAC, Lilou FOGLI, Arnaud MAILLARD, Boris TERRAL
Jusqu’au 30 mars 2025
Critique en cours…
Pour toute bonne pièce, on se fait souvent la réflexion « C’est malin, il fallait y penser ». C’est cette réflexion qui revient plusieurs fois au cours de Mur Mure. Ce genre, la comédie romantique, est plus rare au théâtre qu’il ne l’est au cinéma. La tâche d’adapter le film pouvait sembler d’autant plus difficile qu’il fallait trouver la scénographie permettant de voir les deux personnages chacun dans leur appartement séparé par un mur. L’idée choisie est parfaite et rend la pièce encore plus réussie.
Malgré leurs défauts respectifs, Machin et Machine parviennent sans mal à être attachants. Quant à leurs proches respectifs, ils ajoutent une note de fantaisie supplémentaire donnant lieue à des quiproquos ponctuant la narration.
Dans cette histoire où l’expression « L’amour rend aveugle » prend tout son sens, on attend avec une certaine impatience, le moment où, façon Tournez-Manège, le face à face va avoir lieu. Si le parallèle avec le jeu télévisé des années 80 est aisée, on notera d’autres références plus subtiles telles qu’un moment en début de spectacle qui rappelle le succès théâtral britannique : 2:22.
Impossible de parler d’une pièce où tout se fait par l’ouïe sans un travail sur le bruit. On a ainsi, un florilège de sons divers, des plus mélodieux au plus crispants qui prouvent que tout a été pensé pour nous immerger dans la bulle des appartements mitoyens.
Mur Mure a la particularité de changer du boulevard habituel. C’est mignon, touchant et drôle. Un excellent divertissement !
L’histoire
Comment deux personnes, que tout oppose, pourraient s’entendre, se rencontrer… sans se voir ?
Une pièce adaptée du film « Un peu, beaucoup, aveuglément » qui se joue sur la scène du Théâtre de la Michodière.
Machin, inventeur loufoque et misanthrope assumé, n’a besoin que d’une chose : le silence absolu. Grâce à ses inventions aussi ingénieuses que saugrenues, il a toujours réussi à faire fuir ses voisins. Jusqu’au jour où une pianiste, Machine, emménage seule pour la première fois de sa vie… dans l’appartement mitoyen !
SITE OFFICIEL
BILLETTERIE
Aurélien.