Mais n’te promène donc pas toute nue

De : Georges FEYDEAU

Mise en scène : Anne-Marie ETIENNE assistée de Amélie VANRENTERGHEM

Scénographie : Nicolas SIRE

Costumes : Florence EMIR

Lumières : Laurent CASTAINGT

Avec :

 Léonard BERTRAND, Manuel LE LIEVRE, Dominique PARENT et MARIE TORRETON

Jusqu’au 17 juillet 2022

au Théâtre de Poche Montparnasse

Trois hommes assis, ils taillent une bavette autour de quelques brèves de FEYDEAU. L’ambiance est posée : on va passer un moment de divertissement tout en finesse et en satire. Car oui, l’auteur n’est plus à présenter tant il est un maître en ce qui concerne la satire sociale.

Avec Mais n’te promène donc pas toute nue, on ne peut que constater que l’œuvre fonctionne toujours parfaitement sans que les années ne semblent la ternir. On assiste à une pièce qui joue sur l’art de déconstruire, de se moquer et de faire toujours passer celui qui semble tout gérer pour le dindon de la farce. Ca ne s’invente pas ! Ce qui est tenu pour acquis devient bancal pour finir par s’écrouler pour notre plus grand bonheur. C’est encore un FEYDEAU efficace avec des comédiens qui jouent juste. Ils n’éructent pas, comme certain(e)s, leur texte. Ils le sentent, ils le font exploser en un florilège de phrasés qui vont éclater où il faut et comme il faut. L’absurdité, la farce en devient sournoisement intelligible et intelligente. Le Vaudeville avec FEYDEAU, c’est quand même autre chose que certaines pièces fades de quelques théâtres des grands boulevards.

Un regret, toutefois, celui qu’il n’y pas davantage d’autres saynètes de Feydeau, c’est trop court là !

Crédit photo :  Pascal Gely

L’histoire

Le député Ventroux est un homme respectable qui a de l’ambition. Il brigue le portefeuille de la Marine. Seule ombre au tableau : sa femme a la mauvaise manie de se balader en tenue légère dans l’appartement. Il faut l’excuser, il fait chaud. Mais est-ce du goût de son honorable mari, de son valet Victor et surtout de l’important industriel Monsieur Hochepaix, devant lesquels elle ne prend pas la peine de se rhabiller ?

La pièce sera précédée de trois monologues de Feydeau : L’homme intègre ; Un monsieur qui n’aime pas les monologues et Les Célèbres.

 

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Aurélien.