Peaky blinders – The redemption of Thomas Shelby
De : Steven KNIGHT CBE
Répétiteurs : Olivier COEFFARD, Winifred BURNETT-SMITH
Assistanat à la mise en scène : Jason KITTLEBERGER
Chorégraphies : Benoit SWAN POUFFER
Production : Rambert
Musiques et supervision musicale : Roman GIANARTHUR
Décors : Moi TRAN
Lumières : Natasha CHIVERS
Costumes : Richard GELLAR
Son : Moshik KOP
Direction musciale : Yaron ENGLER
Dramaturgie / Narration : Kaite O’REILLY
Illusions : Filipe J. CARVALHO
Combats : Adrian DERRICK-PALMER
Coaching des scènes intimes : Yarit DOR
Direction d’acteurs : Kim PEARCE
Avec :
Adél BALINT, Angélique BLASCO, Alessio CORALLO,
Simone DAMBERG WURTZ, Tom DAVIS-DUNN, Max DAY, Joe DOWNARD, Mitchel EMMS, Yaron ENGLER, Jau’mair GARLAND, Hua HAN,
Hannah HERNANDEZ, Cali HOLLISTER, Siang HUANG,
Conor KERRIGAN, Sungmin KIM, Coke LOPEZ De LA MADRID,
Naya LOVELL, Dylan TEDALDI, Dipesh VERMA, Seren WILLIAMS et Benjamin ZEPHANIAH
Jusqu’au 30 mars 2025
Si on n’avait pas pu les caser dans notre agenda lors de leur run britannique, le chapeau de la campagne publicitaire annonce « enfin à Paris ! » et ça aurait été un tort de les manquer une fois de plus.
Peaky Blinders, the redemption of Thomas Shelby nous transporte aisément au début de su siècle dernier à coups de costumes sublimes et de décors parfaitement inscrits dans une scénographie éblouissante et choc. Un choc qui nous fait basculer par son côté sombre mais aussi par son esthétique remarquable. Chaque tableau est une pièce unique à travers son univers et ses chorégraphies très variées. Le rythme est intense tant la cadence est soutenue. Il se trouve entrecoupé de moments plus doux comme une magnifique scène d’amour qui s’éloigne des pas souvent donnés en saccades et en mitrailles pour aller côtoyer le style classique. On aura même le droit à une revisite du charleston. Un mélange des genres qui fonctionne à merveille.
On noetra, cependant un axe narratif qui peut se montrer confus, à plus forte raison lorsque le narrateur en voix off venue d’outre-tombe, nous perd davantage plutôt que de nous guider. C’est d’autant plus regrettable que la troupe a une capacité incroyable en storytelling. L’engagement de la troupe portée par Conor KERRIGAN est certain, ils dansent comme si leur vie en dépendait. L’évolution de Thomas Shelby, par son passé mouvementé, est marquée par un dilemme qui entraîne avec lui l’ensemble et le public au bord du précipice. Tombera ? Ne tombera pas ? En tous cas, nous, on tombe sous le charme. Convaincus et satisfaits !
Les tableaux sont rendus encore éblouissants par une lumière des plus réussie et dont le jeu crée des illusions sensationnelles. Le résultat stupéfiant sert également la fluidité des changements de scènes avec élégance.
La musiques (jouée en live) aux notes acides et aux accents incisifs n’est pas sans nous rappeler certains groupes comme Offspring ou Papa Roach, un rock agressif qui exacerbe la violence qui habite les Peaky Blinders. Voix et musique saignent pour encore plus de crédit sur le récit. Une performance de rock star donnée par Mitchel EMMS et qui font qu’au delà d’un ballet, Peaky Blinders prend aussi un air d’opéra rock par sa musique d’un côté et sa dramaturgie de l’autre. Derrière cette violence flagrante, on sera surpris de trouver une poésie fascinante.
Peaky Blinders the redemption of Thomas Shelby : un show qui tabasse dans un style de danse particulièrement contemporain !
L’histoire
L’adaptation scénique palpitante de “Peaky Blinders” par la compagnie Rambert, écrite par Steven Knight, créateur de l’incontournable série télévisée.
Le spectacle de danse qui met en scène l’histoire des Peaky Blinders, interprété par les danseurs de la compagnie londonienne Rambert, sur une bande son originale et des morceaux emblématiques de la série joués live sur scène.
S’ouvrant sur les tranchées des Flandres, c’est l’histoire personnelle de Thomas Shelby qui se dessine, avec comme toile de fond la ville industrielle de Birmingham où règne la famille Shelby au lendemain de la première guerre mondiale.
La mise en scène et la chorégraphie de ce spectacle de danse sont sublimées par l’interprétation live d’une bande son originale composée par Roman GianArthur, qui reprend des morceaux emblématiques de la série (Nick Cave and The Bad Seeds, Radiohead, Anna Calvi, The Last Shadow Puppets, Frank Carter & The Rattlesnakes et Black Rebel Motorcycle Club).
La première tournée au Royaume uni a été un succès retentissant, plébiscité à la fois par les fans de longue date de la série télévisée et par un nouveau public découvrant pour la première fois l’univers des Peaky Blinders.
Gagnant de plusieurs prix prestigieux, dont le Prix Italia et le Prix du San Francisco Dance Festival, The Redemption of Thomas Shelby est une œuvre aussi captivante à l’écran qu’en live.
Ce spectacle est basé sur la série TV et il contient des scènes qui peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes (coups de feu, violence, sexe, drogue…), ainsi que des effets stroboscopiques et de la pyrotechnie.
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BILLETTERIE
Aurélien.
