Résiste au Palais des Sports

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Résiste

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Nous continuons notre tour de ce qui nous attendra pour la prochaine saison en termes de spectacles musicaux. Si Résiste n’est pas nécessairement la plus attendue face à Cats ou au très markétisé La Légende du Roi Arthur, Résiste sera à n’en pas douter le plus gros succès.

En effet, prenez des tubes (parmi lesquels  « Résiste », évidemment sans mauvais jeu de mots avec la chanson du même titre, « Débranche », « La groupie du pianiste », « Ella, elle l’a », « Viens, je t’emmène », « Musique », « Il jouait du Piano debout »,  « Tout pour la musique ») de Michel Berger que n’importe quelle personne de n’importe quelle génération connaît. Ajoutez-y des titres moins connus, histoire d’éveiller la curiosité. Apposez le nom de la non moins célèbre France Gall et cerise sur le gâteau, ajoutez un inédit de l’auteur-compositeur qui partagea sa vie. Mixez le tout avec quelques talents dont les noms évoquent quelque chose pour le jeune public et vous obtenez la recette du succès. France Gall est assistée, comme ce fut déjà plusieurs fois le cas, de Bruck Dawit – qui a travaillé, notamment, pour Prince, Michael Jackson, Bruce Spingsteen, Jeff Buckley, Tony Bennet

C’est ensemble qu’ils ont écrit cette aventure autour de Maggie. Maggie ? Il s’agit de l’héroïne de l’histoire, une jeune femme de 25 ans qui a perdu sa mère (on entend déjà « Si, Maman si ») et s’occupe désormais avec sa sœur et son père du club « Lola’s ». Un lieu en paradoxe avec son caractère introverti. C’est Léa Deleau, chanteuse et musicienne repérée sur les réseaux sociaux, qui tiendra ce rôle. Autour d’elle, gravitent sa sœur Mandoline (Elodie Martelet, artiste de rue repérée dans la troisième saison de « The Voice » et également ayant assuré la première partie d’Axel Bauer), son alter ego, ayant soif de tout et surtout d’amour. On rencontre aussi Mathis (Victor Le Douarec, un pianiste et écrivain diplomé en musique,) nouvellement employé au club en tant que pianiste et qui semble dissimuler son passé. Et pour terminer le casting, il y Tennessee (Gwendal Marimoutou, artiste aux multiples expériences sur scène avec « Ados » comme à la télévision avec Pop’s Cool sur Gulli ou au cinéma dans Profs,) sorte de Monsieur Loyal du club et qui ne laisse pas Mandoline indifférente. Les chorégraphies sont signées Marion Motin (Madonna, Stromae…) sur une mise en scène de Ladislas Chollat (Molière 2014 du meilleur spectacle).

Alors, on reconnait qu’on est parfois sollicité par certains et qu’on reçoit aussi des invitations et cadeaux de quelques professionnels. Et pour le coup, même si on connaît encore peu de choses de ce spectacle, on espère, sans le cacher être invité à l’avant-première, de ce qui s’annonce à notre humble avis comme, la comédie musicale 2015-2016.

Nous avons vu Résiste et…

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Finalement, après avoir été invité à « Résiste » pour le démarrage d’une série de dates d’abord à Paris puis en tournée, qu’en est-il ?


« Résiste » est plus qu’une simple comédie musicale, c’est aussi un hommage, un concert, un retour tout en nostalgie et c’est pour ces raisons qu’il sera, c’est certain, un show qui durera plus d’une saison à l’instar de son grand frère « Starmania » !
Le décor est à la fois rétro-pop dans une ambiance moderne où les tubes sont réorchestrés par un ensemble de musiciens live. Les chanteurs sont brillants et l’énergie au rendez-vous. On assiste, et c’est une première pour un musical français, à une participation du public sans que la troupe n’en fasse la demande. Le public chante, danse, se lève à plusieurs reprises. Bref, on « s’ambiance » facilement dans ce monde de tubes de Michel Berger. C’est coloré, c’est fun ! Un bon mix entre titres connus et quelques titres moins populaires que certains découvrent. On se fait surprendre par chaque chansons car chaque fois qu’on pense que l’histoire va apporter un titre particulier, c’est un autre qui résonne.

Point de vue personnel, je n’ai pas accroché sur les chorégraphies mais la génération Berger-Gall explique que c’est exactement les gestes et pas de danse de France Gall lors de la tournée « Débranche ! » qui donne le ton aux danseurs. On a de nombreux clin d’œil comme cette Maggie et autres interprètes habillés comme le couple Gall-Berger à une certaines époque.
On retrouve les panneaux mobiles que j’ai eu tant de mal à digérer dans « La Légende du Roi Arthur » sauf que bien utilisé, comme c’est le cas ici entre chacun des 4 actes et non de façon intempestive et désynchronisée, ça rend bien ! Même très bien, parce que l’image suit parfaitement les panneaux. Si parfaitement qu’on a l’impression que l’image est directement fixée sur le support.
Je gage que nombre d’entre vous retrouveront une partie de leur vie passée via les paroles. Un « Ma déclaration » qui renvoie à un amour passée, un concert de vos plus jeunes années. De la mélancolie mêlée à un univers pêchu, punchy !
L’humour est également présent avec les attendrissants et naïfs « Princes des villes » dont Benjamin Akl mérite, à lui tout seul le détour tant il joue aisément avec le ridicule et tant il occupe la scène.

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J’aurai aimé avoir « Quelque chose de Tennessee » surtout quand l’un des personnage se prénomme ainsi, un « Diego, Libre dans sa tête » et un « Babacar » mais il est évident qu’il faut faire un choix (30 titres) et que de mettre tout le répertoire de Berger rendrait le show trop long. Quoique… Autre regret, justement, c’est trop court, 2h30 et malgré tout, on en redemande. Et pour terminer, un dernier avertissement, méfiez-vous de ce spectacle, il est addictif !

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– Aurélien –

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Comments

  1. Posted by Didynimes on juin 22nd, 2015, 07:36 [Reply]

    J’ai très envie de la découvrir ! Et je suis d’accord, tous les ingrédients sont là pour en faire un succès

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