Angelina Jolie et Elle Fanning étaient à Paris hier pour présenter les premières images du film Maléfique, qui sort le 28 mai au cinéma.
Je vous propose de découvrir les photos de la conférence de presse, ainsi qu’une toute nouvelle featurette qui présente le personnage de Maléfique et l’incarnation de ce personnage mythique à l’écran par Angelina Jolie.
Conférence de Presse Maléfique
Q : Bienvenue à Paris, et merci de nous apporter ce beau conte de fées, on en a besoin. On vient de découvrir les premières scènes de votre film. Qu’est-ce que vous pouvez nous dire aujourd’hui à propos de votre personnage, et peut-être aussi à propos du plaisir de revisiter un tel classique, un tel conte de fées classique comme La Belle au bois dormant ?
Angelina Jolie :
Je pense que c’était à la fois le plus grand plaisir et le plus grand défi d’avoir entre les mains un original tellement extraordinaire, et on a fait en sorte de pouvoir être vraiment très fidèles et de lui rendre hommage. Moi, en tant qu’enfant, je l’adorais, j’étais fascinée. Elle me faisait très peur, mais j’étais fascinée par elle. Et je ne voulais vraiment rien faire qui ne serait pas suffisamment bien pour tous ceux qui l’ont aimé toutes ces années.
Elle Fanning :
La Belle au bois dormant a toujours été ma princesse favorite parce qu’en fait j’adore le rose, et elle avait toujours des robes roses, elle avait des longs cheveux blonds et moi aussi j’ai de longs cheveux blonds. Donc c’était vraiment ma princesse, et le fait de pouvoir la jouer était tellement extraordinaire. J’étais tellement excitée. Alors bien sûr j’ai vu plusieurs fois, beaucoup de fois les films d’animation juste avant le tournage, parce que je voulais vraiment m’assurer que j’avais sa gestuelle, ses postures, et je voulais vraiment être sûre que je pourrai lui apporter ça. Je suis une telle fan, et pour tous les fans de la Belle au bois dormant, je voulais vraiment pouvoir personnifier tout ça.
Q : De ce que nous avons vu ce matin, il y a vraiment une relation très intrigante, une nouvelle relation entre vous deux. La lumière et l’obscurité, une sorte d’alchimie entre vous. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de cette relation et de cette alchimie ?
A.J :
Il y a vraiment des choses qu’on ne peut pas vous dire, bien sûr. On ne peut pas tout vous expliquer sur notre relation, parce que c’est vraiment au centre du film, et ça fait justement parti du mystère du film. Mais ce qui est bien, c’est qu’en fait vous connaissez beaucoup de choses sur cette histoire, vous allez en découvrir beaucoup de choses et vous allez comprendre pourquoi elle devient Maléfique. Vous avez vu, quand je lui jette un sortilège quand elle est bébé. Et puis ça continue dans les années qui suivent. Vous allez voir comment on affecte l’une et l’autre nos vies. Le script est vraiment magnifique. L’idée était vraiment de comprendre qui est ce personnage et de ne pas le juger. Les instincts maternels, notre amour, il y a tous ces aspects et tous ces thèmes au cœur de tout ça. Il faut que vous voyiez le film, mais je pense que c’est vraiment beau. C’est un très beau film. C’est amusant, c’est excitant, il y a tout pour plaire aux enfants. Mais au cœur de ce film, il y a vraiment des thèmes extrêmement profonds, et c’est aux parents de les expliquer.
Q : Bonjour, c’était vraiment extraordinaire de pouvoir découvrir ces premières images ce matin, donc je vous félicite toutes les deux. Quel est le défi le plus important auquel vous avez du faire face en tant qu’actrice ?
E.F :
Pour moi, c’était de faire beaucoup de choses sur fond vert et avec des effets spéciaux. Parce que c’était la première fois pour moi. A chaque fois, il fallait que je change ma chevelure ou mes habits. Il fallait faire tous ces scans, et il fallait que je sois debout sur une table qui tourne. Et puis vous êtes debout, sans bouger, et il y a quelque chose qui scanne votre corps. Je n’ai jamais eu à faire ça avant, c’était la première fois. Il fallait aussi beaucoup faire appel à son imagination, comme je ne l’ai jamais fait auparavant. Parce qu’en fait vous regardez dans le vide, et il faut vraiment essayer d’imaginer dans votre tête la petite fée, vous devez vraiment vous la visualiser toute seule.
Q : (à Angelina Jolie) Et pour vous, les défis ?
A.J :
On ne peut pas jouer un personnage comme celui-ci à moitié. Il faut vraiment pouvoir appréhender entièrement qui elle est. La première fois que j’avais les cornes sur ma tête, les talons, et le fait de marcher avec une énorme canne… Et sa voix est tellement particulière. J’ai étudié énormément d’actrices du théâtre anglais, j’ai énormément travaillé ma voix parce que je ne suis pas une actrice de théâtre. La première fois, je n’arrivais pas bien avec les lentilles que j’avais, je n’arrivais pas. C’était un peu bizarre au début. J’ai même fait peur à mes enfants, la première fois. Il y a certaines choses sur lesquelles on a dû travailler. Mais vraiment, ce qui a été amusant, c’est quand on se dit « je prends une grosse respiration, et si moi je prends du plaisir, tout le monde va prendre du plaisir ». Il faut s’y mettre, il ne faut pas être timide, il faut vraiment y aller à fond.
Q : Est-ce que le dessin animé de Disney a été une source d’inspiration pour vous, ou avez-vous voulu vous en démarquer ?
A.J :
Les deux, de la même manière. Le baptême, par exemple, c’est quelque chose qui est au centre du film. On voulait rester aussi fidèle que possible, c’était vraiment le point central. Mais ce qui nous amène au baptême, là il y a vraiment eu des nouveautés, on a innové. Et ce qui se passe par la suite est un résultat de ce qui se passe à ce moment là, pendant le baptême. Donc il fallait vraiment que le baptême soit très précis pour que le reste se développe. (En s’adressant à Elle Fanning) Je pense que la première fois que l’on a eu une scène ensemble, c’était tellement étrange parce qu’on n’est jamais ensemble, en fait. A chaque fois on était dans le même espace, et c’était tellement étrange, comme si on enfreignait certaines règles, les règles de Disney. La méchante ne peut pas être avec la princesse.
Q : Comment avez-vous vécu cette expérience d’incarner la méchante du film ?
A.J :
Vous savez, il y a quelque chose d’étrange quand on joue le méchant, parce que ça nous permet vraiment ça vous permet de révéler des choses, d’exprimer des choses. On a tous de la méchanceté en nous. Par exemple, en venant, vous êtes pris dans le trafic et vous êtes frustrés. Il y a toujours des moments dans la vie où vous vous dites « ah, si je pouvais exploser ou changer les choses ! » Donc il y a énormément de choses qui me frustrent ou qui me rendent en colère. Et de pouvoir vraiment les dires, et d’en rire. Mais ce n’est pas non plus un drame très lourd que l’on a au fond de soi, les grands problèmes de la vie. C’est plutôt une sorte d’élément dramatique très léger. On peut vraiment être méchant, et en fait c’est très très amusant. Je vous suggère à tous d’essayer ça une fois.
Q : Tout à l’heure vous parliez de vos enfants, vous avez dit que la première fois qu’ils vous avaient vue dans le costume ils étaient effrayés. Comment est-ce que vous avez abordé le rôle, est-ce que vous leur en avez parlé ? Qu’est-ce que vous leur avez montré de tout ça ?
A.J :
En fait, je les ai emmenés voir Elle, pour leur dire que c’est elle qui allait être La Belle au bois dormant. Ils ont vu le prince, ils ont vu tous les personnages gentils. En fait, ils ont vu mes prothèses, ils m’ont vu enlever et mettre mes oreilles pointues, mes pommettes, etc. Je leur demandais de venir pour qu’ils puissent voir ces prothèses, qu’ils comprennent. Il y a vraiment des choses qu’ils n’ont pas aimées. Les petites choses les ont amusées, mais Pax, non il n’a pas aimé. Donc c’est dur, c’est difficile de voir votre mère dans cet état, surtout pour un enfant. C’est assez horrifique.
Q : Quels étaient vos personnages de méchants favoris ?
E.F :
Pour moi, c’était Cruella.
A.J :
Comment oses-tu ? C’est pour ça que tu mérites d’être punie. Moi c’était Maléfique. C’était vraiment ma favorite.
Q : Pourquoi l’avez-vous choisie ?
A.J :
Je trouvais qu’elle était très élégante et très forte. Et elle me faisait vraiment peur. Elle avait quelque chose qui faisait qu’on n’arrivait pas complètement à la comprendre, on n’était jamais vraiment très à l’aise avec elle.
Q : Est-ce qu’incarner Maléfique de la sorte vous a demandé plus d’implication que d’habitude ?
A.J :
Pour dire la vérité, ça n’est pas très différent, en fait. Dans n’importe quel film, vous faites parti du film, et vous essayez de participer à tous les niveaux tant qu’on vous le permet. Vous essayez aussi de proposer vos solutions, quelque soient les différents départements, soit les cascades ou autre. Donc les choses se sont faites de manière très naturelle, je me suis impliquée un peu dans tout, et je me suis assurée que tout fonctionnait bien. Donc ça demande un peu plus de travail, mais c’est vraiment le même genre de travail que je fais sur n’importe quel film.
Q : Est-ce que le personnage que vous incarnez est véritablement méchant, ou bien est-ce simplement un personnage qui, a un moment donné, cherche à défendre sa terre ?
A.J :
Oui, c’est ce qu’elle fait. Vous découvrirez qu’il y a bien plus sur ce personnage. On se posera la question : est-ce qu’elle est vraiment méchante ? Elle arrive à un point dans sa vie où, à cause de ce qui lui est arrivé, elle est devenue quelqu’un plein de haine et elle est pleine de vengeance. Elle se venge sur une enfant innocente, elle perd son humanité. Mais quand elle était petite, elle avait un sens très développé, elle protégeait sa terre. Et je pense qu’à beaucoup d’égards, c’est quelqu’un qui a beaucoup de bon en elle, et beaucoup de bonne volonté, et qui est mise à l’épreuve, abusée. Elle perd son humanité, et la question, c’est est-ce qu’elle (en s’adressant à Elle Fanning) pourrait m’aider à la retrouver.
Q : Comment vous pouvez expliquer le fait qu’au cinéma, les méchantes deviennent de plus en plus acceptées et deviennent vraiment les héroïnes des films ?
A.J :
Je ne sais pas si je suis l’héroïne du film. Maléfique, dans le récit original, a toujours été élégante. Elle était sexy, d’une certaine manière. D’une manière un peu étrange, elle est sexy. Non vraiment, je ne sais pas. Je crois que c’est une question intéressante pour les femmes, pour les rôles féminins et les femmes de pouvoir. De pouvoir aussi montrer tous les aspects de ce que c’est que d’être une femme. Et je pense aussi, parfois, d’une manière très superficielle. Pour un rôle comme Maléfique, elle a beaucoup de facettes qui expliquent ce qu’est la femme. Et je pense que c’est bien. Et pour moi, il n’y a rien de nouveau à cela.
Q : Votre fille joue la jeune Aurora, comment ça a été de jouer avec votre fille, et comment est-ce qu’elle a fait ?
A.J :
Elle était très excitée. Elle te cherche en fait (en s’adressant à Elle Fanning). C’est venu très naturellement, parce qu’en fait on ne veut pas que nos enfants soient acteurs mais ils y a quelques enfants qui venaient sur le plateau. Et à chaque fois qu’ils me voyaient ils criaient. Alors ils me disaient « mais dis leur d’arrêter de parler ! » Donc on ne pouvait pas caster quelqu’un qui aime un monstre. Vivienne est cette petite fille qui s’accroche à sa mère quoi qu’elle fasse, et donc elle n’était pas du tout impressionnée par moi étant très méchante. Et même quand je lui ai dit, en tant que personnage, « je n’aime pas les enfants, va t’en » ça ne lui faisait rien. Elle souriait, elle trouvait que c’était génial. Donc qui d’autre aurait pu le faire ? Elle était géniale, c’était vraiment amusant. Mais c’était un travail dur, un enfant est un enfant. Ils n’aiment pas qu’on leur dise quoi faire, ils aiment bien l’idée d’être une princesse, ils aiment travailler avec maman, mais quand il faut répéter et le faire plus d’une fois et faire mieux, c’est toujours un peu de travail. Donc nous on était là, son père et sa mère, pour la coacher un peu. C’était dur, c’était un travail rude.
Q : Parmi les quelques phrases qu’on a entendu dans les extraits qu’on a vu ce matin, il y a celle là que vous prononcez : « Le mal existe, la haine et la vengeance ». Est-ce que c’est une considération de ce type qui vous a engagé à faire ce film, et peut-être même les films que vous faites ?
A.J :
Oui, je pense malheureusement. Il y a vraiment du mal dans le monde, et si vous regardez les informations vous voyez tous ces gens qui souffrent, et tellement de cruauté. Et ce sont vraiment des choses inimaginables, comme ces jeunes filles qui ont été kidnappées au Nigéria. Ce sont vraiment des choses d’une cruauté inimaginable. Ce film n’explore pas cela, mais je pense qu’il y a beaucoup de choses très profondes pour nous permettre de comprendre pourquoi tout cela existe. Et faire un film comme celui-là, ça fait parti du plaisir parce que c’est Disney. Il y a toujours un beau message, il y a toujours quelque chose de bon et positif. Nos enfants doivent déjà affronter tellement de choses dans notre monde, il y a déjà tellement de douleur et de mal dans notre monde, que c’est bon aussi.
Q : La question est pour vous deux. Quelle a été la scène la plus excitante à faire sur Maléfique ?
E.F :
J’attendais la scène. Parce que quand je regarde le film, cette partie, Maléfique ne me faisait pas aussi peur que la partie où il y a Aurora qui se transforme. Et quand elle va se transformer avec ces couleurs vertes et violettes, et les lumières qui changent. Je voulais vraiment être très précise à ce moment là, vous arrivez à voir comment Maléfique est là, et le sortilège va prendre possession de son corps. Et Maléfique essaie de trouver son petit fuseau. Et pour moi c’était le dernier jour de tournage, j’étais très excitée quand on a eu le feu vert. Parce qu’en fait, le fuseau était tellement petit, et il y avait de la lumière qui venait d’en dessous. Et je ne clignais pas des yeux, je regardais vraiment le petit fuseau. Et en fait, vous louchez parce que vous regardez tellement. Donc parfois je me disais « mais oui, c’est parfait. Mon doigt est vraiment dessus ». Et en fait non, j’étais vraiment à coté, je ratais. Il a fallu le répéter plusieurs fois, donc c’était vraiment un défi.
A.J :
Pour moi, ça a vraiment été le baptême. Parce que ça avait déjà été fait auparavant, et de manière parfaite. C’est vraiment LE moment, j’étais très effrayée. Mais je me suis dit « allez, il faut y aller avec autant de plaisir que possible ».
Q : Une question pour vous deux. Il y a donc deux choses : le pouvoir des filles, les hommes devenaient comme des caméos dans les films de Disney. Et le film qui essaye de faire revivre les méchants, ici Maléfique qui est un personnage shakespearien. Je voudrais avoir votre opinion là-dessus.
E.F :
Je pense que c’est vraiment beau, que c’était assez figé avant et il s’agissait toujours d’amour romantique. Il y a là un peu des deux dans ce film, parce qu’il est certain que je fais l’expérience de l’amour pour la première fois, avec le prince. Mais il y a aussi un amour un peu plus grand. Je trouve que c’est vraiment bien de ne plus avoir besoin de ce genre d’amour. Je trouve que c’est bien, vraiment bien.
Q : Et la petite touche shakespearienne de votre personnage, ou en tout cas en général chez Disney
A.J :
Je pense que c’est vraiment bien d’utiliser ces histoires qui nous sont tellement familières pour parler de thèmes beaucoup plus profonds. Ce qui est bien, c’est que je suis toujours une méchante, mais ce n’est plus aussi simple, plus aussi noir et blanc. Mais je pense que c’est un message intéressant pour les enfants de pouvoir comprendre, parce que les enfants sont attirées par les choses obscures, les choses sombres, qui leur font peur ou qu’ils ne peuvent pas comprendre. Mais pour eux ça veut dire quelque chose, je sais. Mes enfants, dans Le Roi Lion quand le père meurt, ça les affecte. Mais c’est beau pour eux d’avoir ces pensées, de voir un peu ce qu’ils vont ressentir, comment ils vont réagir. Je pense que tous ces thèmes et cet aspect shakespearien, c’est vraiment bien pour les enfants. Parce que les enfants nous prouvent qu’ils sont tout à fait capable de faire face à tout cela. Et c’est très cathartique aussi.
Q : C’est une question pour les deux, qu’est-ce que ça fait d’interpréter des personnages Disney aussi emblématiques, aussi connus du grand public ? Et puis pour Elle en particulier, qu’est-ce que ça fait de devenir une princesse Disney ?
E.F :
C’était un peu une pression. Quand j’étais petite et qu’on me demandait ce que je voulais devenir, je répondais toujours que je voulais être une princesse Disney, c’était vraiment mon rêve. Et le fait de pouvoir dire que je l’ai vraiment fait, que j’avais vraiment eu ce rôle, c’était vraiment excitant. Je voulais vraiment pouvoir faire d’elle la meilleure version de cette princesse. C’est comme pour les costumes et la manière dont elle se tient, c’était très excitant pour moi, vraiment. C’est vraiment le film de mes rêves.
A.J :
Elle est vraiment parfaite, elle est née pour jouer ce rôle !
Q : Et vous, comment vous êtes vous sentie ?
A.J :
Et bien il y a des gens qui ont dit « est-ce que vous vous sentez insultée, parce qu’on vous a dit que vous étiez parfaite pour jouer Maléfique, et Elle était parfaite pour être la princesse » (rires). Mais c’est la même chose. J’ai aimé Maléfique, quand j’ai lu le script je me suis dit que j’étais tombé sur un véritable secret, une véritable histoire profonde. Je me suis vraiment identifiée à elle, et j’avais envie de jouer pas seulement pour le plaisir mais parce que je pense que l’histoire était vraiment bien. J’ai emmené mes enfants et je leur ai dit « j’ai un secret à vous dire, je vais vous dire ce qui va vraiment se passer » pour voir comment ils allaient réagir. Ca a été très révélateur pour moi, mes enfants sont tellement excités en ce moment.
Q : En tant qu’actrice, vous jouez dans des films qui vous amusent beaucoup, et en tant que réalisatrice, vous faites des films un peu plus sérieux. Est-ce calculé ou pas du tout ?
A.J :
C’est une question intéressante. Ma passion, c’est l’Histoire et la géopolitique. Quand je dois faire un choix, quand je dois passer deux ans sur quelque chose, je voudrais vraiment pouvoir en profiter, essayer de comprendre et de grandir à travers le sujet. Donc c’est une décision très différente tandis qu’on ne vous propose pas de jouer ce genre de rôle dans un film. On vous propose quelque chose qui vous plait. La dernière chose que j’ai faite est un film sur la deuxième guerre mondiale, comme tout le monde on a besoin de comprendre cette période de l’Histoire et les réactions que nous avons aujourd’hui face à cette période. Mais en tant que femme, je n’aurais jamais pu être une femme soldat dans un film. Mais je peux réaliser ça, et j’en ai beaucoup appris.
Q : Vous avez une scène tout à fait impressionnante, quand vous volez. Comment vous êtes vous préparée pour ça ?
A.J :
Moi j’adore ce genre de choses, vous me connaissez. Vous me mettez sur une grue et vous me faites voler, j’adore ça. Je suis très heureuse. Je suis vraiment une grande enfant au fond de moi. Pour moi c’était un grand plaisir, et c’est ce dont nous rêvons tous au fond, j’en suis sûr. Qu’est-ce que ce serait de pouvoir avoir des ailes et pouvoir voler. C’est vraiment la liberté ultime.
Featurette
Le Saviez-Vous ?
• Le personnage de Maléfique a été créé par les studios Disney et est apparu pour la première fois à l’écran dans le dessin animé La Belle au Bois Dormant, en 1959. Le film a nécessité 10 ans de travail et coûté 6 millions de dollars. Il s’agissait alors du long métrage le plus cher jamais réalisé par le studio.
• Le tournage de Maléfique a débuté le 11 juin 2012 et s’est déroulé presque entièrement dans les célèbres studios de Pinewood en Angleterre. Le tournage principal a duré cinq mois sur six plateaux et plusieurs centaines de mètres carrés de backlot et de terrains clos.
• Le maquilleur oscarisé à sept reprises Rick Baker a dirigé l’équipe en charge des effets spéciaux maquillages, qui a conçu les cornes et les pommettes artificielles portées par Angelina Jolie, ainsi que les autres maquillages spéciaux du film.
• Rick Baker et son équipe ont sculpté trois paires de cornes différentes inspirées du personnage du film d’animation original. Elles ont été moulées dans de la résine d’uréthane, un matériau léger et résistant. Pour que toutes les prothèses d’Angelina Jolie s’adaptent parfaitement à la forme de son visage, l’équipe a réalisé un moulage de sa tête et créé des pommettes et des oreilles prosthétiques sur mesure. Tous les matins, il fallait environ 4 heures à l’actrice pour littéralement « entrer dans la peau » du personnage.
• Angelina Jolie a collaboré avec plusieurs modistes afin de réaliser les coiffes qu’elle porte dans le film pour dissimuler ses cornes. Elles sont au nombre de six. Il y a notamment la coiffe estivale en peau de python et celle en cuir nappa et galuchat qu’elle porte lors du baptême.
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