La seconde surprise de l’amour

De : Marivaux

Mise en Scène : Alain FRANCON assisté de David TUAILLON

Dramaturgie : David TUAILLON

Scénographie : Jacques GABEL

Lumière : Joël HOURBEIGT

Costumes : Marie LA ROCCA

Musique : Marie-Jeanne SERERO

Chorégraphie : Caroline MARCADE

Coiffures et maquillages : Judith SCOTTO

Son : Léonard FRANCON et Pierre BODEUX

Avec :

Thomas BLANCHARD, Rodolphe CONGE, Suzanne DE BAECQUE, Pierre-François GAREL, Alexandre RUBY et Georgia SCALLIET

Jusqu’au 4 décembre 2021

à l’ Odéon-Théâtre de l’Europe

Ce Marivaux est présenté dans un décor, somme toute, assez minimaliste mais soigné comme l’est cette toile à l’effet crayonné en fond de scène. Le texte est, quant à lui, hachuré presque récité. Cet effet, qui dans un premier temps peut s’avérer destabilisant, s’avère charmant. En effet, on est dans un oeuvre qui se veut expressionniste. Nul besoin de jouer les mots quand c’est tout le corps des comédiens qui s’en charge. cela n’empêche en rien de donner de la rondeur dans les attaques des tirades. La langue est belle et l’oeuvre s’épanouit à mesure qu’elle se déroule. La mise en scène ne manque pas de faire la part belle à une certaine circovolotion voulue par l’auteur.

L’époque se veut imtemporellesi bien qu’on pourrait être comtemporain avec les personnages. On assiste à une prestation dans laquelle Georgia SCALLIET est transcendée. Brillante à l’envi ! Suzanne DE BAEQUE est, elle aussi, irrésistible dans un autre registre !

Une folle apothéose !

Crédit photo : Jean-Louis FERNANDEZ

L’histoire

Voilà six mois que la Marquise est en deuil. À quelques mètres de là, de l’autre côté de son jardin, le Chevalier a perdu tout espoir d’épouser son irremplaçable Angélique. La veuve et l’éploré se croient donc voués aux regrets éternels : la comédie peut commencer. L’addition de leurs deux solitudes, en produisant un couple d’“amis”, va remettre à leur insu le temps en marche… Le thème comique (l’amour quand on ne l’attendait plus, triomphant de tous les obstacles) pourrait sembler conventionnel. Mais Marivaux sait tirer de la mélodie la plus simple des dissonances inattendues, et de la “répétition de l’unique”, écrit Alain Françon, une irrésistible nouveauté.

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Aurélien.