Tous des Malades au Palais des Glaces

L’HISTOIRE

Juste avant l’arrivée d’une tempête apocalyptique, une pharmacie de province réunit un pharmacien beau parleur et sa préparatrice crédule, une commerciale dont les dents rayent le plancher et un inconnu dont les cornes touchent le plafond, un séduisant curé qui rappe et une classieuse belle-mère qui dérape. Tout le monde se croit à l’abri dans cette boutique ultra sécurisée car personne ne sait que le vrai cyclone se trouve à l’intérieur et répond au doux nom de… Marie-Louise.

MISE EN SCÈNE
ALEX GOUDE

ASSISTANAT DE MISE EN SCÈNE
VERONIQUE BRET

CHORÉGRAPHE
JOHAN NUS

Avec

Marion Game – Alexandre Pesle – Virginie Ledieu

Je vais la faire courte, et souvent quand c’est le cas, les habitués savent ce que ça veut dire. Quand c’est mauvais, c’est mauvais ! Il n’y a pas à tergiverser » Tous des Malades » c’est mauvais…

Je me dis qu’il va falloir que j’arrête d’aller voir des pièces avec des têtes d’affiche et des gens dont j’apprécie le travail à la TV. Mais la TV n’est pas la scène et sur scène, il faut gérer, ce n’est pas aussi simple que de couper les loupés au montage.

Pourquoi c’est mauvais : ça manque de rythme, ça bafouille ou se plante dans le texte à tout va et ça se remarque. Les blagues sont lourdingues. Les jeux de mots auraient pu être écrits par un collégien de 13 ans. Et même si un effort au niveau de la mise en scène et des effets spéciaux est remarquable, ça ne suffit pas pour tuer l’ennui. J’ai manqué de m’assoupir. Seuls les injures telles que « Putes » et autres insultes du genre font rire l’audience. Pour dire le niveau « pipi-caca » et le comique de répétition ici n’a rien de drôle puisqu’on le voit venir à 10 kilomètres. Et puis faire du remplissage avec des chorégraphies, qui n’ont de chorégraphie que le nom, pour montrer les « talents » multiples des comédiens. C’est inutile et ça les dessert plus qu’autre chose. Et le petit détail qui tue, le régisseur plateau qui tend le bras pour refermer une porte de décor qui aurait du se fermer et qui ne s’est, en l’occurrence, pas fermée. Pas étonnant que la salle soit aux deux tiers vide. J’ai beau réfléchir, je ne me rappelle pas avoir ri une seule fois, peut-être souri tout au mieux et encore.